En tant que gestionnaire d’un service de garde, vous vous efforcez d’offrir un service alimentaire de qualité aux enfants. Par contre, vous vous heurtez probablement à des défis récurrents : les ressources financières qui vous causent des maux de tête quand vient le temps de privilégier la diversité, la qualité et la découverte. Plus encore, il peut y avoir un manque de connaissances de la part de votre responsable alimentaire, surtout avec le nouveau guide alimentaire canadien et ses recommandations revisitées. Enfin, il y a peut-être de la résistance du côté de votre personnel éducateur qui ne sait pas trop comment réagir face aux enfants qui refusent le nouveau menu. Je vous suggère de réfléchir en termes de savoir, savoir-être et savoir-faire… en équipe!!! Les savoirs… en équipe Le « solage » d’un bon service alimentaire est sans aucun doute les savoirs de votre responsable alimentaire. Questionnez-vous et/ou questionnez-là sur ses connaissances : saisit-elle le concept de proportion de nourriture pour une alimentation saine? Est-elle préoccupée par l’apport en vitamine D qu’elle offre aux enfants, surtout l’hiver? Est-elle sensibilisée aux textures, à la diversité, à la découverte alimentaire? Construit-elle ses menus en tenant compte des besoins alimentaires des enfants sur une journée, en adaptant…
Pour gestionnaires
Depuis quelques années, on parle énormément du phénomène qu’est le manque de personnel. En effet, nombreuses êtes-vous à chercher des éducatrices et des éducateurs pour combler vos postes ou pour faire du remplacement. Vous jonglez avec les ratios d’éducatrices et d’éducateurs formé.e.s versus non-formé.e.s. Vous souhaitez que votre responsable alimentaire ne tombe pas malade. Vous vous retrouvez, plus souvent qu’autrement, à jouer le rôle de l’employé.e manquante ou manquant dans votre installation : vos tâches de comptabilité et vos rédactions de politiques cèdent leurs places à des tâches de lavage de vaisselle et de surveillance d’un groupe d’enfants durant le repos. Ça, c’est pour le manque de personnel… et si on y ajoutait les phénomènes d’absentéisme et de présentéisme? Quel portrait aurions-nous? Absentéisme… ou l’art d’être absent… Vous recevez un billet médical sur votre bureau et la galère débute. À l’instar du manque de personnel, le phénomène de l’absentéisme vous oblige à vous creuser les méninges pour remanier l’horaire de travail, fermer des groupes ou trouver une remplaçante ou un remplaçant pour un temps indéterminé. Ça vous dit quelque chose? L’absentéisme coûte cher financièrement aux organisations, mais humainement parlant aussi. Le milieu des services de garde figure sûrement parmi les…
La réalité dans les services de garde éducatifs, qu’ils soient subventionnés ou non, n’est pas légère présentement (et depuis plusieurs années, oserais-je dire sans trop exagérer!) Manque de personnel, manque d’argent, manque de temps… Comment éviter de se sentir en manque d’énergie, en panne de créativité, en perte de motivation… bref, en épuisement? Comment protéger votre équipe de travail de ce fléau qu’est l’épuisement? Mais surtout, comment vous, gestionnaire d’un service de garde et grand.e oublié.e de tous, pouvez-vous vous en sortir sans perdre toutes vos plumes et rendre les armes? Service essentiel Une pression énorme plane au-dessus de votre tête comme gestionnaire d’un service de garde. Vous devez avoir en poste une éducatrice ou un éducateur dans chacun des groupes et au moins une cuisinière, sans quoi vous ne pourrez offrir le service pour lequel les parents vous payent. Et qu’est-ce qui arrive dans 99.9% des cas lorsqu’il manque une personne en poste? Vous allez le combler, bien sûr! Vous faites probablement partie de celles et de ceux qui ont inventé le clonage légal… Vous devenez alors la cuisinière ou l’éducatrice ou l’éducateur essentiel.le qui vous permettra de « faire virer rondement » votre installation. Par contre, vos autres…
Après 15 ans dans un milieu où j’ai dû faire appel plusieurs fois par année au signalement et très souvent avoir eu peur de briser des familles ou voir des parents en colère atterrir dans mon bureau, j’ai la certitude aujourd’hui de toujours avoir agi dans l’intérêt des enfants et des familles pour qui je travaillais. Oui, j’ai eu des colères noires, j’ai eu des pleurs, des crises, des gros yeux fâchés et des gros mots à mon égard. J’ai aussi eu des remerciements sincères et chaleureux de familles qui ne savaient simplement plus vers qui se tourner, ne voyaient plus d’issue et étaient dépassées par les évènements. Des parents simplement épuisés, démunis ou en manque d’expérience. Un jour, j’ai même revu un enfant devenu jeune adulte qui m’a dit que j’avais fait la différence pour lui. Donc oui, j’ai la certitude d’avoir agi avec bienveillance! Il vous est certainement déjà arrivé, soit comme éducatrice, comme éducateur ou comme gestionnaire, de faire face à cette situation troublante et tellement émotive. Chaque jour, des milliers d’enfants circulent à travers notre grand réseau de service de garde éducatifs. Ces enfants ont leur propre bagage et malheureusement, celui-ci peut parfois être lourd et…
La désirabilité sociale est un concept assez simple et on ne peut plus humain : tout le monde « en souffre » à un moment ou un autre dans sa vie, à divers degrés, consciemment ou non. Il s’agit du désir de se sentir aimé, dans le sens d’apprécier, par les autres en se montrant sous son meilleur jour. Et oui, tout le monde a choisi, dans un contexte ou un autre, de donner une réponse socialement désirable. Votre nouvelle belle-mère vous fait goûter à ses galettes à la mélasse et vous la félicitez pour sa réussite ? Ses galettes goûtent pourtant le fond d’armoire ? Voilà un bon exemple de désirabilité sociale… Votre motivation était pourtant de plaire à votre belle-mère pour qu’elle vous accepte dans sa famille ! Clairement, dans un emploi de direction, la désirabilité sociale est un enjeu de tous les instants. Plusieurs diront d’emblée qu’elles ne cherchent pas à être aimées de leurs employé.e.s, tandis que d’autres iront chercher une sorte de leadership dans cet attrait qu’il provoque chez les autres. N’oublions pas qu’à long terme, la désirabilité sociale dans un contexte professionnel, risque d’être douloureux et lourd à porter. L’épuisement en est la preuve chaque année dans nos organisations….
C’est humain et c’est tout à fait normal. Dans tout milieu de travail, il est impossible que toutes nos employé.e.s s’entendent comme des larrons en foire tout le temps. Il y a toujours eu et il y aura toujours des prises de bec, des désaccords, de la jalousie… entre Maryse et Pauline. La particularité d’un service de garde éducatif à L’enfance. Le hic ici, c’est que vous gérez un service de garde éducatif et non pas un bureau d’employé.e.s qui travaillent chacune dans leur cubicule respectif. Qu’elles se prennent la tête à la pause-café dans la salle du personnel, c’est dommage, mais c’est tel que tel puisqu’elles retournent à leurs tâches dans leur petit havre de paix. Mais, en service de garde éducatif, la réalité est tout autre. Pourquoi? Parce que nos petits clients sont des éponges d’émotions, flairant les mauvaises vibrations, ressentant les conflits et y réagissant chacun à leur manière. Comme gestionnaire, on a besoin que toutes nos employé.e.s soient disponibles psychologiquement à 100% pour les enfants. Les soucis d’ordre interpersonnel sont alors à éviter comme les épidémies de poux! Que faire avec Maryse et Pauline? Nous avons des employé.e.s qui ne semblent pas bien « s’assortir »? …