Pour celles et ceux qui connaissent les fondements de Gazelle (dans Gazelle et Potiron), vous savez sûrement qu’il est fortement recommandé de faire bouger les enfants davantage. De façon quotidienne, on vise des intensités variables sans oublier les fortes intensités. On veut des petits toupets mouillés… c’est bon pour nos enfants! Oui, mais pour les éducatrices et les éducateurs en pouponnière, qu’arrive-t-il des bébés qui ne se déplacent pas ou très peu? Comment les faire bouger davantage? Comment faire vivre les principes si importants de Gazelle? Tout est une question de perspective Il est clair que vos attentes, comme éducatrice et éducateur à la pouponnière, doivent s’adapter à la réalité de votre mini clientèle sans pour autant baisser vos attentes liées aux jeux actifs. On peut croire que certaines activités ne sont tout simplement pas envisageables avec les poupons : courir dehors, jouer au soccer, grimper dans un module de jeu, etc. Et c’est vrai!!! Mais si on gardait à l’esprit que toute activité est adaptable, malléable, « traficottable » pour nos plus petits? Ainsi, tout serait possible! Aimez-vous l’idée? Dans cette optique, il n’y a pas d’activité motrice plus importante qu’une autre : pour nos plus petits, comme nos plus grands, l’effort…
En pouponnière
Avez-vous l’impression de courir après votre queue? Si vous avez un groupe de bébés, sentez-vous que vous ne faites que changer des couches, consoler, endormir, donner des biberons… et recommencer sans cesse? Le « jour de la marmotte », ça vous dit quelque chose? Si vous travaillez avec des « trottineurs », avez-vous le sentiment de toujours nettoyer des pipis dans les petites culottes, descendre les petits cascadeurs montés debout sur la table, courir après les aventureux qui se sauvent du local… et recommencer encore et encore? Il est alors possible que vous nourrissiez le sentiment de ne pas toujours être adéquat.e et stimulant.e, puisque le temps pour faire une activité est rare. Que faire alors? Nommer les incontournables d’une journée Prenez le temps de penser à vos obligations techniques : changer les couches ou faciliter la propreté, offrir les collations et le repas, introduire le brossage des dents, se préparer au repos et aller dehors. Il s’agit, en gros, de vos incontournables. En dehors de ça, vous avez un certain contrôle : par exemple, le pliage des serviettes peut attendre et le lavage des chaises hautes également. On priorise… Se montrer stratégique Mais bien sûr, il faudra les laver les chaises hautes! Cependant, quand…
Oui, les éducatrices et les éducateurs à la pouponnière dans un service de garde en ont plein les bras… et ce n’est pas juste une expression! Elles et ils doivent démontrer un grand nombre de savoir et de savoir-faire, mais surtout, beaucoup de savoir-être avec les bébés. Elles et ils se sentent souvent comme des « pieuvres » tant elles doivent tout faire en même temps : faire chauffer un biberon ET consoler un poupon qui vient de se cogner la tête par terre ET changer la couche de celui qui a mangé trop de bleuets la veille (il vous vient des images hein?) Il n’est donc pas rare que l’on voie ces gentilles « pieuvres » avoir deux enfants dans les bras! Parlons de sécurité Ici, je ne fais pas référence seulement à la sécurité des lieux, bien qu’essentiel en service de garde. Non… je parle de sécurité affective, dont les poupons ont tant besoin et pour y arriver, ils doivent avoir confiance en leur éducatrice. Le plus facile réside dans l’instauration d’une routine connue : les repas et collations, les siestes ainsi que les routines comme les changements de couche et les sorties à l’extérieur. Tout ça, ce…
Ce n’est pas évident de passer à travers l’heure du repas tout en demeurant présent.e et soutenant.e pour les poupons ! Et je m’y connais… Nous avons l’impression qu’il faut tout prendre en charge en même temps et faire ce que j’appelle « une chaine de nourriture » en passant d’un bébé à l’autre pour leur fournir une bouchée au plus vite ! Il y a d’autres méthodes pour rendre cette routine journalière plus stimulante pour les enfants et moins chargée pour nous, les éducatrices et les éducateurs. Voici 5 trucs qui pourraient changer votre vision du repas en pouponnière : Truc #1 : Respecter le rythme des poupons La première chose à faire lorsque nous sommes responsables d’un groupe de poupons est de respecter leur rythme. Pourquoi croit-on que tous les bébés doivent manger en même temps ? J’ai vu à de nombreuses reprises des poupons se faire réveiller parce qu’il était l’heure prévue du repas ? Combien de fois ai-je vu de jeunes enfants assis dans leur chaise haute, tentant de dire par leurs vocalises : « Je n’ai pas faim tout de suite : laisse-moi jouer encore un peu ! » Oublions les horloges murales et suivons…