Dernièrement, Nathalie Bigras, directrice scientifique de l’Équipe Qualité des contextes éducatifs de la petite enfance, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux où elle expliquait, entre autres, à quel point les jeunes parents ayant de jeunes enfants représentent une partie de la population la plus vulnérable en période de confinement. Elle proposait une piste de solution, une sorte de filet de protection, pour les soutenir : entrer en contact via une conférence web. Intéressant! La situation des parents Avant le confinement, une routine plutôt confortable s’était installée pour les parents : aller porter le petit au service de garde, se rendre au travail, prendre un peu de temps pour eux durant le lunch, terminer le travail, faire l’épicerie, et puis revenir chercher le petit pour profiter de la soirée en famille. Quelquefois, quand la pression était trop forte, grand-maman s’offrait pour garder quelques heures, le temps que les parents profitent d’un petit resto ou d’un ciné, exutoire formidable pour lâcher-prise de leur réalité pas toujours facile. La fin de semaine, plusieurs activités permettaient de passer le temps : le parc municipal, les centres d’amusement intérieurs, les cours de patin, le vélo dans la rue avec les amis, etc. Mais depuis le confinement,…
Communication
À l’heure où les adultes dévalisent les épiceries pour se faire des provisions, portent des masques et des gants de plastiques dans les lieux publics, le stress et l’anxiété sont palpables. Sachant que les enfants sont des petites éponges d’émotion : comment bien réagir à leurs propres inquiétudes qu’ils nous partagent une fois arrivés au service de garde? Garder son calme D’abord, les enfants ont besoin de sentir leur éducatrice et leur éducateur en contrôle de ses émotions. Ce ne sera pas toujours facile, mais votre rôle professionnel doit absolument primer sur vos propres inquiétudes en tant que personne. Le calme est donc de mise et votre prestation de travail doit représenter pour vous un moment de la journée où l’accent ne sera pas mis entièrement sur la COVID-19 dont tout le monde parle présentement. D’en parler constamment, c’est un besoin d’adulte : à contrario, les besoins des enfants restent de jouer, d’apprendre et de se développer. Et comme nous sommes là pour répondre aux besoins des enfants d’abord, il nous est donc nécessaire de s’enfermer dans une petite bulle de protection et de quiétude. Bien saisir la situation Vous devez être consciente et conscient que les enfants ont entendu parler…
La vie est belle, on aime notre petite clientèle, ils sont tous charmants et différents, mais voilà qu’un enfant soulève des questionnements et qu’un doute s’installe. On le regarde aller, on est incertaine, mais on sent qu’il y a quelque chose. On l’observe, on le met dans certaines situations pour voir comment il va s’en tirer. On discute de cela avec nos collègues, pour finalement débarquer dans le bureau de l’agent de soutien pédagogique ou de la direction en disant « Je ne suis pas certaine, mais il me semble que… ». Parfois, c’est une évidence pour nous! On remarque immédiatement qu’il se passe quelque chose avec un enfant. Mais qui suis-je pour tout à coup devenir la tueuse ou le tueur de rêves de parents qui ne m’ont rien demandé. Pourquoi je porterai cette responsabilité de faire basculer la vie tranquille d’une famille. Nommer nos inquiétudes devient le début d’un cauchemar pour eux. Aller dire cela aux parents et surtout, comment vais-je le dire ? Incertaine ou incertain de comment faire les choses, j’ai une petite voix qui me dit de me mêler de mes affaires et une autre qui me dit que je dois aider cet enfant. Ils me…
Vous est-il déjà arrivé de demander à un parent d’apporter des bottes plus chaudes, de procurer à son enfant une nouvelle brosse à dents ou encore de ne pas oublier de signer le protocole d’acétaminophène… en vain? Vous est-il déjà arrivé de partager à un parent une inquiétude que vous aviez au sujet du développement de son enfant… sans que ce dernier ne vous prenne au sérieux? Si vous avez répondu oui à une ou plusieurs de ces questions, dites-vous que ce que vous vivez est normal et fait partie du quotidien de la majorité des professionnelles à la petite enfance. L’humain dans toute sa splendeur Le travail d’une éducatrice ou d’un éducateur l’amène à être en relation à temps plein avec des petits humains… mais également avec leurs parents. Il s’agit ici d’humains (vous) face à d’autres humains (eux). C’est là que survient la complexité de la « patente », mais aussi la beauté de « l’affaire ». Ben oui… Comme éducatrice ou comme éducateur, vous avez votre réalité et vos besoins. Comme parents, ils ont leur réalité et leurs besoins, qui sont souvent en opposition aux vôtres, ou à tout le moins difficilement joignables. Par exemple, l’éducatrice ou l’éducateur a…
L’agenda fait partie des routines avec lesquelles une éducatrice ou un éducateur doit composer chaque jour. Et oh combien cet exercice est important, plus qu’on ne le pense! En plus de décrire la journée des enfants, l’écriture de l’agenda sert à plusieurs choses sous-estimées. Comme vous le savez sûrement, Cible Petite Enfance offre l’agenda de communication avec les parents. Il est simple, beau, efficace et pédagogique. Voici en quelques points comment il vous soutiendra efficacement dans votre routine de la communication aux parents. Valoriser votre profession Vous faites-vous encore appeler « gardiennes » ou «gardien» à l’occasion? Sûrement, oui! Pourtant, vous devriez être appelé.e.s « professionnelles et professionnels de la petite enfance » puisque VOUS êtes les seul.e.s professionnelles et professionnels du développement de la petite enfance. Rien à voir avec la garde des enfants, où on leur fait passer du temps agréable et de manière sécuritaire sans penser à la stimulation. L’agenda devient alors votre meilleur allié pour enfin valoriser tout le bon travail éducatif que vous faites auprès de vos petits clients. Pour prouver aux parents que vous faites plus que de la garde d’enfant, il est essentiel de parler avec vos mots de professionnelles et de professionnels…
Avez-vous déjà été pris.e au dépourvu face à un parent qui ne partage pas votre point de vue sur l’importance de la période de repos en service de garde ? Il vous dit : « Je ne veux pas que mon enfant fasse la sieste dans la journée, parce qu’il ne dort plus le soir! » Quoi faire ? Quoi dire? Trouver les bons mots, se montrer éducative et éducatif… Avez-vous tendance à patiner, à la recherche de la bonne explication à donner à ce parent ? Ce n’est pas tout de trouver les arguments béton : encore faut-il demeurer collée aux besoins de l’enfant. Je vais vous aider à vous sortir de cette situation, haut la main, tout en demeurant professionnel.le et centré.e sur le bien-être des enfants. Vous allez voir, vous serez mieux équipé.es pour répondre à ce genre de demandes! Comprendre les besoins des enfants… bien sûr ! Les enfants en bas âges ont besoin davantage de sommeil, car ils grandissent et se développent rapidement. Pour bien répondre à tous leurs besoins et refaire le plein d’énergie, les enfants doivent se reposer durant la journée. C’est un incontournable… La période de repos en service de garde n’est…