Un seul mot vous vient à l’esprit : insubordination ! Oui, oui, rien de moins… Caleb se transforme en basketteur en lançant ses brocolis à travers le local ? Maxime fait le mou à son casier au lieu de s’habiller ? Soledad vous crie par la tête que vous êtes méchante et qu’elle le dira à ses parents ? Félicitations ! Vous êtes l’heureuse gagnante ou l’heureux gagnant d’un beau défi à relever… et vite !!!
Mieux comprendre ce qui se passe… avec notre cerveau !
Notre première réaction – humaine – normale – populaire – est d’analyser ce qui se passe avec nos émotions. « Je ne sais plus quoi faire! Je ne suis plus une bonne éducatrice ! Je ne suis pas un bon éducateur! Ça va mal tout le temps ! Les enfants sont difficiles ! » Un petit conseil : faites taire vos émotions 30 secondes et demandez de l’aide à votre cerveau. Lui seul est capable d’analyses véritables, de détachement, de clarté. Il sera votre meilleur allié.
Comment s’y prendre pour comprendre ?
Forcez votre cerveau à passer à travers ces quelques étapes :
1- Se demander en toute bonne foi si mes attitudes, mes comportements, mes mots et mon non verbal comme éducatrice ou comme éducateur pourraient entrainer et/ou alimenter les problèmes de discipline. Des mots comme : « bon là les amis, je suis tannée ! » risque de briser le lien de confiance avec les enfants et en insécuriser d’autres. Ils réagiront donc fortement. Si un enfant dit « NON » et que je lui réponds « OUI » et qu’il poursuit en disant « NON » et moi « OUI », clairement ici, on ne fait que s’entretenir dans une confrontation inutile. Enfin, si je suis malade, triste ou démotivée, les enfants le sentiront et y réagiront.
2- Se demander en toute bonne foi si mes observations des enfants sont « drette sul piton ». Les enfants crachent leur nourriture durant la collation : est-ce qu’ils ont assez bougé juste avant de s’assoir ? Est-ce qu’ils sont en train de me dire qu’ils s’ennuient et qu’ils ont besoin d’être stimulés davantage ?
3- Se demander en toute bonne foi si mon local et mon matériel répondent aux besoins des enfants. On le sait, nos petits ont tendance à se désintéresser vite, MAIS ne le disent pas nécessairement avec des mots ! Ils nous le spécifient souvent à travers leurs comportements inadéquats. Par exemple, si les enfants bourrent la toilette de papier, crayonnent sur les murs et se frappent entre eux alors qu’ils sont en jeux libres, il est peut-être temps de leur faire relever de nouveaux défis et de susciter leur intérêt en effectuant une rotation dans leur matériel ou en réorganisant leur local. Juste ça fait souvent des petits miracles !
Jouez au détective !
Vous avez remarqué qu’il faut se poser beaucoup de questions pour parvenir à trouver une piste de solution n’est-ce pas ? De par votre expérience comme professionnelle ou professionnel de la petite enfance, vous savez également qu’il faut faire des essais de changements qui se concluent en réussite ou en erreur. Le secret est d’accepter ces erreurs et de les voir comme des apprentissages. C’est là que notre cerveau devient notre ami et que les émotions négatives prennent la fuite… avec les problèmes de disciplines des enfants, je vous le souhaite !
Et vous, que faites-vous lorsque vous vivez des problèmes de discipline ?
Mélanie CoulombeCible Petite Enfance
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